Ces deux nouvelles furent écrites en 1896 et 1898, juste avant et pendant la relation amoureuse de Lou Andreas-Salomé avec Rilke. Un même thème les parcourt : le choix pour une femme de la liberté, sans réserve, au mépris du danger – liberté d’aimer ou de ne pas aimer, hors conventions, liberté de créer – et la traversée des chemins qui y mènent. Traversée de ce qui tue la passion et représente une tentation masochiste pour les femmes : le mariage.
Antérieures à ses textes psychanalytiques maintenant bien connus, ces deux nouvelles sont les premiers textes romanesques de Lou Andreas-Salomé publiés en France en 1985 par les éditions des femmes-Antoinette Fouque, dans une belle traduction de Nicole Casanova, spécialiste de l’auteure.