Zoïle – qui porte le nom de ce sophiste grec outrecuidant censeur d’Homère – a pris place dans l’avion de 13h30 au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle. Et a le dessein de le faire exploser. Il va confier à son premier et ultime journal intime ses réflexions sur l’injustice assumée de son acte. Des réflexions mais aussi des souvenirs sans destinataire, qui lui servent seulement à écouler le temps d’attente. Réalité ou fantasme ? Roman ou fable ? Allez savoir ! Thibault de Montalembert se met avec talent au diapason de la prose d’ Amélie Nothomb, insolente, érudite et délicieusement désinvolte.